Bientôt Noël...

Nouvelle parution

Vernissage Dimanche 16 décembre 2007 à l'avenue de France de 15h à 18h pendant notre fête au marron...

Flynn Maria Bergmann. Ashland Chicago
Coffret en bois réunissant 5 volumes de 52 pages
225x 155 mm
260 pages
50 exemplaires numérotés
ISBN : 978-2-940377-13-8
Coll. Varia

Suisse: CHF 150   commander
Europe: € 95  commander

Rassemblés en un coffret plutôt raffiné, voici les 5 volumes de « Ashland, Chicago » de Flynn Maria Bergmann. Une surprise en forme de dépotoir céleste. C’est que, lorsqu’on a été formé aux arts visuels aux Etats-Unis, il n’y a que deux moyens de survivre à la pulvérisation du moi : d’abord éviter le clinquant (too Eurotrash !) et ensuite s’imbiber de la littérature du pays (et de sa musique, cela va de soi). Un troisième peut-être : faire sienne la légende du Saint-Buveur.
Quelques pas dans la conquête de l’Amérique par Saint Flynn Maria : Scott Fitzgerald (pour l’élégance éthylico-clinique) ; the Black Flags (Hubert Selby Jr. n’est pas loin) ; Charles Bukowsky (évidemment) ; Hopper (un mauvais peintre, dit-on, mais un si grand artiste) ; Henry Miller (pour son printemps noir); Georgia O’Keefe (disparue presque centenaire à l’époque des météores Basquiat ou Haring)…

En anecdotes tantôt sordides, tantôt tendres, dans l’allégresse de la rature, dans la volupté de la liste, en toussant, en buvant (il préfère dire qu’il nettoie les bouteilles), en confessions toujours décentes de son hygiène sexuelle et de ses extases privées, Bergmann livre son courrier du cœur, de lave et d’œufs brouillés, avec fréquents retour à l’expéditeur, du Sud ensanglanté, avec ses odeurs d’agonie (là c’est Faulkner que l’on devine), jusqu’au pays des cendres, au Nord. Avec cette irréfutable injonction au lecteur - c’est le titre de l’un de ses poèmes : « Le paradis n’est pas au coin de la rue, mais sous ton nez ».


Flynn Maria Bergmann est né en 19 69 à  Lausanne, il vit à Lausanne.

A propos de Flynn Maria Bergmann, voir  lekiosque.hautetfort.com/

Isabelle Rüf à propos de Sur les traces de Segantini…

Le Temps du 1 et 2 décembre 2007 

Christine Sefolosha à Paris

La galerie Polad-Hardouin propose, du 5 décembre au 19 janvier,un nouvel éclairage sur le travail de l’artiste par une mise en regard de ses œuvres avec des pièces d’arts premiers. En Afrique du Sud, Christine Sefolosha s’est nourrie des cultures traditionnelles de cette région du monde. En Suisse, parcourant les campagnes, elle a aussi découvert des terroirs primitifs, qui lui ont permis de renouveler son inspiration actuelle par une étrange fusion entre Afrique et Europe. Elle l’exprime dans une étonnante matière où se mêlent des épaisseurs d’acrylique rehaussées de pastels, suggérant une croûte, voire une écorce. Elle joue aussi des subtilités de l’encre et de l’onctuosité des pigments ou des goudrons.
Elle crée une Vaudoise au regard habité, des bateaux peuplés de fantômes ou des arbres de vie… et sa pratique artistique n’est pas si éloignée de celle des chamanes composant un objet rituel, comme ceux réunis spécialement pour l’exposition de Christine Sefolosha.