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25 février 2008

Pascale Favre, exposition à Corcelles

19 avril 2007

En avril fais ce qu'il te plaît




Du 20 avril au 13 mai 2007

Théâtre et grand café de la Parfumerie
7, chemin de la Gravière
1227 Acacias
Suisse

Cette exposition propose un programme impressionnant d'installations, de lectures, de concerts, de performances, avec — entres autres — des artistes qui ont collaboré avec art&fiction: Alexandre Loye, Karine Giorgianni, Frédéric Polla, Pamela's parade, La table des négociations. Voici le programme:

 


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01 décembre 2006

Exposition de Michael Rampa à Basta, Lausanne



P-CELL

Michael Rampa

EXPOSITION
du 7 décembre 2006 au 13 janvier 2007

VERNISSAGE
le 7 décembre 2006 à 18h30




BASTA
Espace d'art contemporain
Petit-Rocher 4
1003 Lausanne

lu: 13h30-18h30
ma-ve: 9h-12h30/13h30-18h30
sa: 9h-16h

www.espacebasta.ch


un livre de Michael Rampa est paru aux éditions art&fiction en 2005: ASYLON, avec un texte de Christian Girard. Il en reste quelques exemplaires et il est visible et éventuellement achetable ICI

11 septembre 2006

Accrochage nocturne

Préparation de l'exposition «Un ou plusieurs loups…» avec Sigismond de Vajay.




13 juillet 2006

Propositions pour un prochain «Salon du livre» au Centre Culturel Suisse de Paris.

Il faut le dire tout net, l’installation «Salon du livre» au Centre Culturel Suisse n’était pas à la hauteur de la réputation du lieu en matière d’art contemporain.
Les rares visiteurs ne s’y sont pas trompés, et les commentaires acerbes trahissaient une vive déception quant à la pauvreté visuelle de l’environnement proposé, l’inertie tristounette des «performeurs», l’absence d’un concept clairement défini, la lourdeur maladroite de l’ensemble. Ça n’était pas ludique, pas festif, ça ne communiquait pas, c’était balourd et moche.

Pourtant tout a été fait, et bien fait, du côté des organisateurs. La salle blanche, impeccable, le mobilier simple et classe, gracieusement mis à disposition par Muji, en échange d’une publicité discrète, un programme journalier de lectures joliment photocopié, l’estrade sonorisée pour des interventions orales subtilement inaudibles, un bruit de fond constant avec des piques savamment orchestrées pour donner l’impression d’une ruche en activité, une machine à café, des bouteilles d’eau, et le titre de l’installation, en lettre noires sur fond blanc, couronnant le tout avec élégance.

Tout ça n’a pas suffi. La faute à trois éléments venus perturber l’ensemble et qu’il faut ici détailler:

Les éditeurs. Ils n’ont pas compris que l’exposition se déroulait dans le cadre d’une grande manifestation dédiée au fait quotidien, à la banalité, exemplairement illustrée par l’installation vidéo de Dieter Roth «Solo Szenen», et que donc il était plutôt déplacé de vouloir mettre en valeur les livres - pire, d’en faire la réclame – comme si un livre était autre chose qu’un objet du quotidien parmi d’autres. Bien des moments gênants auraient pu être évités s’ils avaient été, à l’exemples de leurs pairs illustres dont l’absence a été relevée dans la presse, absents eux aussi.

Les écrivains. Ils sont plus ou moins bon lecteurs de leurs textes, plus ou moins bons représentants d’eux-mêmes, c’est entendu. Mais ils doivent avant tout, s’il veulent participer à ce genre d’expositions, apprendre à s’effacer. Ils ne peuvent pas exiger, comme certains l’ont malheureusement fait, que la vidéosphère planétaire s’arrête de tourner sous prétexte qu’il vont lire quelque chose. C’est amusant une fois, touchant la seconde, mais ensuite ça devient pesant. Il faut qu’ils apprennent à lire «en boucle», sans demander l’attention des auditeurs, comme la boule disco dont l’image projetée sur un des murs de la salle a tourné pendant les quatre jours du Salon, sans rien demander à personne.

Les livres. Là, c’est plus compliqué. Un «Salon du livre» sans livres, même avec les guillemets, c’est peut-être problématique. Pourtant la solution était là, devant nous, offerte par Dieter Roth, dans une de ses scènes en solo. On le voit en train de bouquiner, trônant sur ses toilettes, ses caleçons sur les genoux. Ce livre-là, le livre qu’il lit mais qu’on devine à peine, aura été le livre le plus «réel» des quatre jours d’exposition. Pourquoi? parce qu’il était représenté comme digne d’intérêt sans que le spectateur aie besoin de s’y intéresser; sans même qu’il puisse s’y intéresser, l’aurait-il voulu, puisqu’il était indiscernable. Cette indiscernabilité nécessaire peut-être obtenue par une foule de moyens; flou, accumulation, compression, mélange, hybridation, explosion, dissémination, flottement, stratifications, et j’en passe. C’est un des champs d’investigation les plus féconds de l’art contemporain: des solutions originales seront trouvées.

Editeurs absents, écrivains effacés, interchangeables et mis en boucle, livres indiscernables, voilà à mon sens les trois conditions pour qu’une nouvelle mouture du «Salon du livre» au Centre Culturel Suisse de Paris, si elle devait avoir lieu, soit une réussite. Je ne doute pas que les organisateurs de l’événement arriveront à cette même conclusion, déjà bien ébauchée lors de la première édition, et que la littérature et le livre, dont les acteurs sont si prompts à se lamenter, trouveront là enfin la vitrine qu’ils méritent.

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