03 novembre 2009
art&fiction au salon light
art&fiction remplit ses petites valises de livres, emballe la belle nappe tissée par Zabu Wahlen et part a Paris pour les 3 jours du 6e Salon Light au Point Ephémère.
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Salon light #6
6-7-8 novembre 2009
Site du salon light 6
Site du Point Éphémère
Site du Cneai
Image, ci-dessus: détail de l'affiche du salon par Mathieu Renard.
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15 avril 2009
6ème Foire internationale aux livres d'exception
La ville d'Albi et la Société des amis des bibliothèques d'Albi vous invitent à participer à la 6ème Foire internationale aux livres d'exception qui se tiendra du 29 avril au 6 juin 2009.
Médiathèque Pierre-Amalric : Foire aux livres - Exposition des oeuvres de Jean-Marc Pigeon, lauréat du Folio d'or 2008
Avenue Charles-de-Gaulle
81000 ALBI
05.63.38.56.10
Horaires de la médiathèque Pierre-Amalric
Bibliothèque de Cantepau : Concours de reliures d'art
50 avenue Mirabeau
81000 ALBI
05.63.77.34.60
Horaires de la bibliothèque de Cantepau
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19 janvier 2007
Deux expositions avec des livres
de Joseph Kosuth et Book cell, de Matej Krén où il est beaucoup question de livres et de bibliothèques...
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13 juillet 2006
Propositions pour un prochain «Salon du livre» au Centre Culturel Suisse de Paris.
Il faut le dire tout net, l’installation «Salon du livre» au Centre Culturel Suisse n’était pas à la hauteur de la réputation du lieu en matière d’art contemporain.
Les rares visiteurs ne s’y sont pas trompés, et les commentaires acerbes trahissaient une vive déception quant à la pauvreté visuelle de l’environnement proposé, l’inertie tristounette des «performeurs», l’absence d’un concept clairement défini, la lourdeur maladroite de l’ensemble. Ça n’était pas ludique, pas festif, ça ne communiquait pas, c’était balourd et moche.
Pourtant tout a été fait, et bien fait, du côté des organisateurs. La salle blanche, impeccable, le mobilier simple et classe, gracieusement mis à disposition par Muji, en échange d’une publicité discrète, un programme journalier de lectures joliment photocopié, l’estrade sonorisée pour des interventions orales subtilement inaudibles, un bruit de fond constant avec des piques savamment orchestrées pour donner l’impression d’une ruche en activité, une machine à café, des bouteilles d’eau, et le titre de l’installation, en lettre noires sur fond blanc, couronnant le tout avec élégance.
Tout ça n’a pas suffi. La faute à trois éléments venus perturber l’ensemble et qu’il faut ici détailler:
Les éditeurs. Ils n’ont pas compris que l’exposition se déroulait dans le cadre d’une grande manifestation dédiée au fait quotidien, à la banalité, exemplairement illustrée par l’installation vidéo de Dieter Roth «Solo Szenen», et que donc il était plutôt déplacé de vouloir mettre en valeur les livres - pire, d’en faire la réclame – comme si un livre était autre chose qu’un objet du quotidien parmi d’autres. Bien des moments gênants auraient pu être évités s’ils avaient été, à l’exemples de leurs pairs illustres dont l’absence a été relevée dans la presse, absents eux aussi.
Les écrivains. Ils sont plus ou moins bon lecteurs de leurs textes, plus ou moins bons représentants d’eux-mêmes, c’est entendu. Mais ils doivent avant tout, s’il veulent participer à ce genre d’expositions, apprendre à s’effacer. Ils ne peuvent pas exiger, comme certains l’ont malheureusement fait, que la vidéosphère planétaire s’arrête de tourner sous prétexte qu’il vont lire quelque chose. C’est amusant une fois, touchant la seconde, mais ensuite ça devient pesant. Il faut qu’ils apprennent à lire «en boucle», sans demander l’attention des auditeurs, comme la boule disco dont l’image projetée sur un des murs de la salle a tourné pendant les quatre jours du Salon, sans rien demander à personne.
Les livres. Là, c’est plus compliqué. Un «Salon du livre» sans livres, même avec les guillemets, c’est peut-être problématique. Pourtant la solution était là, devant nous, offerte par Dieter Roth, dans une de ses scènes en solo. On le voit en train de bouquiner, trônant sur ses toilettes, ses caleçons sur les genoux. Ce livre-là, le livre qu’il lit mais qu’on devine à peine, aura été le livre le plus «réel» des quatre jours d’exposition. Pourquoi? parce qu’il était représenté comme digne d’intérêt sans que le spectateur aie besoin de s’y intéresser; sans même qu’il puisse s’y intéresser, l’aurait-il voulu, puisqu’il était indiscernable. Cette indiscernabilité nécessaire peut-être obtenue par une foule de moyens; flou, accumulation, compression, mélange, hybridation, explosion, dissémination, flottement, stratifications, et j’en passe. C’est un des champs d’investigation les plus féconds de l’art contemporain: des solutions originales seront trouvées.
Editeurs absents, écrivains effacés, interchangeables et mis en boucle, livres indiscernables, voilà à mon sens les trois conditions pour qu’une nouvelle mouture du «Salon du livre» au Centre Culturel Suisse de Paris, si elle devait avoir lieu, soit une réussite. Je ne doute pas que les organisateurs de l’événement arriveront à cette même conclusion, déjà bien ébauchée lors de la première édition, et que la littérature et le livre, dont les acteurs sont si prompts à se lamenter, trouveront là enfin la vitrine qu’ils méritent.
16:20 Publié dans hors de propos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, livres, exposition, | | del.icio.us | | Digg | Facebook